Résultat du GRAND JEU CONCOURS N°4
Contre toute attente, et malgré toutes nos magouilles pour ne pas qu'il gagne, c'est Tatal qui remporte la mise cette fois-ci. Et oui, Alain était un ancien footballeur. Pas chez les pingouins de Morondava, mais pa loin : en équipe nationale de Madagascar. Pendant ce temps, Tatal pourra jouer avec son solitaire en solitaire, mais sans solitaire au doigt. Cheese Cake ne se transformera pas instantanément en poule des neige pour autant.
09/05/2016
Après toute cette route on va enfin pouvoir admirer ce patrimoine mondial de l'Unesco que sont les Tsingy ! Alain nous emmène en ville prendre le petit déjeuner pendant qu'il va chercher un guide au bureau du parc. Il revient avec Velo qui sera notre guide pour la journée.
On commence par faire le parcours Andamozavaky dans les grandes Tsingy. Pour y accéder il y a 1h30 de 4x4 sur des pistes pas faciles. Mais devant nous ça bloque. Les 4x4 sont arrêtés. Un feu rouge ? Non pas du tout ! Un 4x4 dont le crabot est cassé s'est embourbé et bloque tout le monde. Les chauffeurs et guides mettent la main à la patte, ou plutôt les pieds dans la boue, et poussent pour le sortir de là. Le chauffeur panique, refuse de laisser passer les autres 4x4 et bloque la route à chaque passage difficile. Sa première visite aux Tsingy sera aussi la dernière !
Notre petit 4x4 se réveille doucement.
Notre petit Miguel se réveille doucement.
Le petit village de Bekopaka se réveille doucement.
On arrive finalement au parking. Velo accompagne également deux autres Français : Benoît et Alisson. Il nous distribue les baudriers, nous explique le chemin et c'est parti pour 4h de marche parmi ces pics acérés. On traverse une petite plaine ensoleillée entrecoupée de forêts qui monte un peu. Sophie commence à ne pas aller très fort. Peut-être un coup de chaud ? Après une petit pause, on repart, mais un peu plus loin, il faut à nouveau s'arrêter. Il semblerait que la tourista ait encore frappé. Pas moyen qu'elle ait fait toute cette route pour ne pas voir les Tsingy alors elle continue coûte que coûte quitte à y aller en rampant ! On voit peu à peu apparaître des roches dans la forêt. Il est temps de mettre le baudrier. On arrive face à une grotte qu'il faut traverser : concrétions blanches, quartz, mygales animent le parcours. On se croirait en spéléo avec Nadège. Il faut parfois ramper, escalader ou emprunter des passages étroits. On arrive finalement à une grande salle ouverte sur l'extérieur. Une échelle nous permet d'accéder aux Tsingy. Puis il faut longer les aiguilles sur des marches aménagées. On arrive finalement à une plate forme depuis laquelle on domine tout le parc qui s'étend sur 200km. Ce paysage est unique au monde : ces formations karstiques en forme d'aiguilles - lapiaz - ont été formées année après année par des fissurations puis les pluies. Les coquillages fossilisés dans la roche prouvent que cet ancien plateau était, il y a 200 millions d'années, recouvert par la mer. Nous sommes maintenant à 100 km de l'océan. On poursuit dans le labyrinthe naturel et rocheux, on passe une passerelle, on remonte sur une plateforme puis on descend dans la "cathédrale". Vu l'état de Sophie, on se passera de la boucle Broadway et les autres poursuivront plutôt cet après-midi avec les petites Tsingy, plus près du village de Bekopaka. Après 4h de marche au rythme de la tourista, on arrive finalement au parking. Alain nous ramène à l'hôtel et Sophie file au lit avec sa fièvre tandis que Miguel lui commande un bol de riz.
Et Hop ! Un de plus !
Deux arbres amoureux.
Une liane et un arbre inséparables.
"Miguel ! Viens voir ! Une mygale !"
"Laissez-moi là !"
"Allez Sophie, encore un effort."
"Ouille ça pique !"
Petite mine.
"Aïe ! C'est pointu !"
Mais comment ça tient ce truc ?!
"Ne regarde pas en bas, ne regarde pas en bas !"
"Trop tard ! J'ai regarder en bas !"
Pont de lémurien.
"Aïe ! Ouille !"
"Quels pics acérés !"
"C'est tranchant !"
Petite mine 2.
Je vois la lumière ! La sortie est par là !
Petit coup de mou.
La cathédrale.
Au lit la malade.
Après un petit plongeon dans la piscine Miguel repart avec Velo, Alison et Benoît pour voir les petites Tsingy au coucher du soleil. Le notre, de coucher, ne tardera pas après cette journée fatigante.
Labyrinthe.
On rentre le ventre.
"Ouille ! Ca pique aussi ici."
La loumièlle.
10/05/2016
Pour le retour par la piste, il faut partir suffisamment tôt pour ne pas louper le bac. On embarque avec Alain, Sophie bourrée de médocs et on ne s'arrête pas avant Belo-sur-Tsiribihina. On déjeune dans le même restaurant qu'à l'aller où l'on retrouve Benoît et Alisson puis on file au bac. C'est finalement le notre qui part en premier. Pendant la traversée, Miguel et Alain en profitent pour échanger des musiques.
Fleuve caramel.
"Et hop, le plein de musiques malgaches !"
A la diète, mais ça reste classe.
Sur la deuxième partie du trajet, les baobabs, qui avaient disparus du paysage, se font de plus en plus présents. Alain nous arrête au "Baobab Sacré". Les habitants des villages alentour le considère comme un Dieu. Il faut enlever ses chaussures pour accéder à l'enclos dans lequel il se trouve et faire 16 fois le tour pour que son vœu se réalise (n'importe quoi Miguel). Quoiqu'il en soit à défaut d'avoir des vœux réalisés, on se retrouve avec des échardes dans les pieds. Le prochain arrêt est aux baobabs amoureux : vous comprendrez avec les photos.
Ça, c'est le baobab sacré,
Mais nous on préfère celui en face.
Les fameux baobabs amoureux.
Nous aussi on fait les baobabs amoureux.
Enfin, on finit par s'arrêter à la fameuse allée des baobabs où on avait fait une courte pause à l'aller. Le soleil décline et comme tous les autres touristes qui reviennent des Tsingy, on va assister au coucher du soleil derrière cette allée de géants semblants avoir été plantés à l'envers tant leurs branches ressemblent à des racines. 3 espèces de baobabs des 7 que compte Madagascar nous dominent. Miguel veut prendre une photo de nuit mais le coin est trop dangereux pour la nuit. Alain a la gentillesse de nous emmener après la ville sur la route goudronnée au premier baobab pour que Miguel prenne son cliché. On retourne à l'hôtel du départ, chez Maggie à Monrondava. On peut enfin prendre une bonne douche et se débarrasser de toute la poussière accumulée sur le corps, dans les cheveux, dans les oreilles, dans le nez. Pas besoin de faire de la spéléo avec Nadège pour se retrouver tous crotteux.
3 espèces de baobabs en une photo, mais désolés, on ne se souvient plus des noms !
"Toi, t'as oublié de mette ton produit anti-acné !"
Queuméléon.
Ombres projetées.
La petite carriole parmi les géants.
Le soleil se cache.
Tatal est passé par là ! On en a la preuve.
Adossée aux géants.
Caméléon blasé.
Sophie se fait des copines.
Baobabs sur fond de coucher de soleil 1.
Baobabs sur fond de coucher de soleil 2.
Baobabs sur fond de coucher de soleil 3.
Baobabs sur fond de coucher de soleil 4.
Baobabs sur fond de coucher de soleil 5.
Baobabs sur fond de ciel étoilé 1.
Baobabs sur fond de ciel étoilé 2.
YEAH !!!
RépondreSupprimerC'est le plus beau cadeau que je pouvais avoir, mon talent est enfin reconnu. Quelque part ce cadeau est un peu ironique, mais bon... Merci mes biatches ! (Les menaces fonctionnent en fait !)
SupprimerFayot !!
Supprimerpunaise c'est trop beau mada ! C'est ouf les tsingy, surtout quand yen a qui sont dessus d'autres ! Sans doute des rochers qui se sont décrochés puis sculptés sur ceux où ils sont tombés , en tout cas l'effet est super. Vous savez,en fait les "lianes" qui s’enroulent autour des arbres sont des parasites qui se servent de leur hôte pour grimper capter la lumière et les font crever par strangulation pour pas qu'ils leurs bouffent leur lumière.C'est magnifiquement mortel! J'ai vu ça dans "il était une forêt", docu magnifique.Du coup les baobabs amoureux je pense plutôt qu'ils veulent se buter l'un l'autre... Sinon les baobab ça envoi du lourd c'est un truc tellement imposant ! T'as pas une photo du baobab sacré de loin ? Vous êtes rentrés ?
RépondreSupprimerLes canyons aux bords tranchants comme un rasoir des Tsingy de Bemaraha se sont formés en grande partie sous la surface, à partir de cavités étroites et profondes. Tandis que les pluies de mousson ciselaient le sommet d'un vaste dépôt calcaire, la nappe phréatique dissolvait la roche le long d'un réseau de lignes de fracture. Lorsque la voûte des cavités s'effondra et que la nappe s'abaissa, un labyrinthe de canyons avec lapiés tranchants émergea.
SupprimerUn paysage karstique et un massif calcaire fortement déchiqueté forment un « tsingy » ou « forêt » d'éperons calcaires, paysage unique au monde. Tsingy vient du verbe malgache "mitsingitsingy" qui signifie « marcher sur la pointe des pied» car on ne peut y marcher normalement pieds nvus, les roches étant trop tranchantes.
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SupprimerAu fait, merci pour les explications, c'était très instructif ! :D
SupprimerAu fait, merci pour les explications, c'était très instructif ! :D
SupprimerBon ça y est j'ai rattrapé mon retard, trop triste d'avoir raté les jeux concours! Tu avais effectivement une petite mine sophie, je comprends que le paysage en valait grave le détour mais tu as dû bien en chi** ! (blague pour mig)
RépondreSupprimerBisous les loulous! Continuer à nous faire rêver ! :)
Au top les photos !
RépondreSupprimerVa falloir que tu me montres comment tu fais les rendus de nuit sur les baobabs!
Les secrets de la pose longue ;)
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