vendredi 27 mai 2016

14-15/05/2016 Antananarivo - Diego Suarez et Ramena

Résultat du Grand Jeu Concours n°5

Et oui ! C'était un jeu de rapidité. Et c'est Clothilde qui a "deviné" grâce à la photo de la jolie mosaïque, ou qui se sert le plus vite de Google, on ne le saura jamais, que Saka voulait dire chat tandis que Manga voulait dire bleu, et pas la mangue femelle. Elle remporte donc un baobab porte bijoux en aluminium qui ne sera certainement pas assez grand pour toutes ses boucles d'oreille.



14/05/2016

On a évité consciencieusement de prendre Air Mada un vendredi 13. Mais par contre on aura une courte nuit puisqu'on est debout à 4h. Le fils d'Adrien vient nous chercher et on quitte l'agréable hôtel du Sakamanga direction l'aéroport. Un vol pour Diego Suarez, tout au nord de l'île, nous attend. Sur la route, quelques personnes courent en pleine nuit. Le fils d'Adrien nous explique que les jeunes s'entraînent pour le bac. Il y a de plus en plus de monde. Ils s'entraînent par classes entière ? Plus on approche plus on voit du monde courir, et la voiture doit se frayer un chemin parmi tous ces sportifs. Il y a même des enfants, très précoces pour le bac. Bref, tous ces coureurs resteront un mystère pour nous. On arrive finalement à l'aéroport. Pas de Justin en vue. Difficile de se lever après le rhum de la veille ? On apprendra plus tard qu'il a eu une panne de réveil. Peu importe, on s'enregistre. Certains souvenirs ne peuvent pas rester en cabine avec nous et iront en soute. On passe ensuite le contrôle des bagages cabines. Le sac de Miguel fait 9 kilos et les agents lui expliquent que c'est 5 maximum. Ah bon ? Ce n'est pas 10kg, comme partout ? Impossible de mettre tout ce matériel numérique en soute ou alors on retrouvera un sac vide. Les agents nous laissent donc passer et disent de penser au petit café. On ne comprend pas bien, on n'a pas spécialement envie de café à 5h du matin. On comprendra plus tard que c'était une façon de leur laisser un bakchich. Contre toute attente, notre vol se passe super bien. Et on récupère même nos bagages à l'arrivée (moins 1 mousqueton que Miguel avait accroché sur son sac). Notre hôtel nous a envoyé un taxi et on embarque dans la 4L de Bamo pour 45 minutes de route. Depuis Diego, on longe la superbe baie des français, au milieu de laquelle se trouve le pain de sucre, jusqu'à la petite ville balnéaire de Ramena. Carole nous accueille dans sa Guest house et nous présente notre bungalow et la piscine. On passe une journée tranquille à organiser notre séjour à Ramena et à la plage.

Vroooom !

4L de compète.

4L de face. 

 Le pain de sucre, plus communément appelé le téton de sucre.

♩ ♪ Sur la plage♬ abandonnée...♫♫ 


Sophie avant maquillage traditionnel.

Sophie après maquillage traditionnel.

Bateau requin.

On y va ?

Petite plage de fin de journée.


Love is in the air

Les lémuriens remplace les oiseaux sur les fils électriques.


15/05/2016

Aujourd'hui on va naviguer sur la mer d'Emeraude avec notre guide, Eugène. On a de la chance, le vent s'est un peu calmé. On embarque depuis la plage dans un bateau à voile, en bois, un boutre, dans lequel on fait la connaissance de Mathilde et Thomas, un couple de Français résidents à Tana. Petite escale au port de Ramena pour embarquer d'autres touristes et marins et on commence notre "promène-couillons". 
On sort de la baie des Français, on passe la grande passe, et l'eau devient plus turquoise. Puis, presque instantanément, la couleur de l'eau devient super lumineuse et passe à une turquoise-vert d'eau de toute beauté. Ça y est ! On est sur la mer d'Emeraude ! On pensait qu'on serait arrêté au milieu de cette mer pour faire un peu de snorkeling mais elle est trop agitée. On débarque donc sur une jolie plage de sable blanc. Il s'agit de l'île de Suarez. Allez ! On va les voir ces poissons dans cette eau magnifique. Dommage ! Non seulement la visi n'est pas top mais en plus ils se cachent les poissons et à part un poisson Picasso ici et deux poissons gris là, il n'y a rien. Bon bah on part explorer l'île. On va au bout de la plage. Mais on est vite stoppé par un sol en roche basaltique acérée et une végétation sauvage impénétrable. Qu'à cela ne tienne, on coupe par le milieu de l'île, mais Eugène nous interpelle et nous dit qu'il faut rester sur le chemin. On ne peut vraiment rien faire ! Au fur et à mesure que l'on s'enfonce, le chemin disparaît dans la végétation et le vent souffle de plus en plus fort. On atteint enfin l'autre côté. La mer d'Emeraude est tellement agitée que les vagues n'ont aucun sens et il y a tellement de vent qu'on manque de s'envoler. Non content de pouvoir aller où il veut, Miguel en cherchera l'issue toute le reste de la journée. 

Zébu à la plage.

Eugène, paisible.

Bateau Jamaïcain.

Mer turquoise 

Mon rêve

Ça balance !



Qui veut des tresses et des jolies dessins sur le visage ?

Ma foi, il semblerait qu'on ne puisse pas aller par là. Aucune terre à l'horizon.

Par ici non, plus. La végétation nous empêche d'avancer.

Et par ici, encore une mer, et bien trop agitée pour que l'on rejoigne d'autres terres.

 Nous sommes coincés sur cette île !

50 nuances de bleu.

On rentre quand même au "camp de base" sur la plage pour déjeuner le poisson et le zébu pêché et cuisiné ce matin par les guides. Le début d'après-midi se passera tranquillement : les filles à barboter dans l'eau turquoise ou à dorer au soleil sur le sable blanc et les gars à parler politique malgache à l'ombre. Il est temps d'y aller, le vent souffle déjà fort. Les guides nous installent dans le bateau, nous distribuent des bâches et nous demandent de nous asseoir dans le sens inverse de la marche. Bizarre... Allez c'est parti pour le retour. On s'éloigne de la plage et on comprend vite l'utilité des bâches. On se fait bien arroser. Le bateau tangue tellement que l'eau y rentre par le côté. Mathilde, experte voile, nous distribue les gilets de sauvetage "au cas où"... Le vent souffle toujours. Quand ça se calme un peu, les matelots éteignent le moteur et hissent la voile. D'un coup, on va beaucoup plus vite, on glisse sur l'eau et on peut se passer de bâches. Une petite déchirure dans la voile semble inquiéter les marins. L'un d'eux tente d'enrouler la voile à cette endroit pour diminuer la voilure. Trop de vent, la voile résiste. Un deuxième vient à sa rescousse, mais impossible, elle résiste. Eugène vient aussi à leur rescousse. Ils tirent sur les cordages, maintiennent la voile et shrrrrrriiiiiiiii !! La voile se déchire jusqu'en haut et flotte comme deux étendards géants. Il n'y a plus qu'à redescendre la voile, nous cacher sous nos bâches et rentrer avec le moteur... Pourvus qu'on ait assez d'essence. Et là, dans la passe de la baie, à monter et descendre entre les vagues de 3-4 mètres de haut, sous nos bâches bleues on a une petite pensée pour les migrants qui vivent ça avec beaucoup plus de monde sur le bateau, une mer plus agitée et de nuit. Arrivés sains et saufs, on va boire un petit verre sur la plage avec Mathilde et Thomas pour nous remettre de nos émotions. Quelques lémuriens viennent nous saluer et on leur donne des bananes en échange. La nuit tombe déjà et on rentre à notre hôtel. 


nature sauvage.

Notre bâche bleue (ou alors, on vous a fait croire qu'on est partis en vacances, mais toutes les photos ont été prises sur fond bleu).


Eugène semble un peu inquiet non ?

Mmm ! C'est bon la banane !

 1 Sunset on the beach please !


2 commentaires:

  1. Perso, je trouve qu'il y a encore trop de vêtements sur vos corps d'esthètes, il faut faire vendre ! Du trash, des drames, du porno chic !

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    1. Le prochain post sera drames chic et porno trash avec un jeu concours ! ;)

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